Risques naturels

image illustration_accueil_risques.jpg (0.2MB)

Risques naturels, gare aux chutes !

Parole de gestionnaire risques naturels : « Depuis 4 ans dans les gorges de l’Arly, les évènements spectaculaires s’enchaînent : éboulement (2014), glissements de terrain, inondations et coulées de boues suite aux intempéries (2015, 2016, 2018)… Les ouvrages de protection s’avèrent parfois insuffisants, entrainant de nombreuses coupures de la route. »

Avec le retrait glaciaire et le dégel en altitude, on observe de nombreux écroulements (Les Drus, Aiguille du Midi, Piz Cengalo…) et déstabilisation d’installations (refuges, pylônes). Une recrudescence de phénomènes naturels (écroulements, glissements, laves torrentielles, avalanches de neige humides) semble aussi se produire à plus basse altitude depuis quelques années, souvent en lien avec des évènements climatiques extrêmes.

Et pour le futur ?

Le changement climatique pourrait augmenter la fréquence et l’intensité de certains aléas naturels. C’est en moyenne montagne que l’enjeu de gestion de ces risques est le plus fort au regard des populations exposées.

→ Impacts : populations, accessibilité, économie, tourisme…



Pratique de la montagne : les crampons au placard ?

Courses de neige devenues des tas de cailloux, itinéraires classiques rendus impraticables par le retrait glaciaire, parois qui dégringolent… En quelques décennies, la haute montagne estivale s’est métamorphosée sous l’œil des alpinistes et randonneurs, à tel point que des topos comme « Les 100 plus belles courses » de Rébuffat (1973) sont devenus des livres d’histoire. Face à l’évolution du milieu, les aménagements se multiplient pour conserver et sécuriser l’accès aux refuges et à certains spots d’alpinisme. Une tendance qui n’est pas sans faire débat dans le monde de la montagne et pose question pour l’avenir.