Tourisme

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Un tourisme sans flocons ?

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Moins de neige, c’est un impact direct sur l’économie touristique alpine, fortement dépendante du ski

En station, la réponse commune consiste à fiabiliser l’enneigement : équipements de production de neige, retenues d’altitude, remodelage des pistes… Ces aménagements, très consommateurs d’eau, d’énergie et de ressources paysagères, sont également coûteux ! Faute de moyens pour concurrencer les grandes stations d’altitude dans ce domaine, les stations de moyenne montagne prennent alors le chemin de la diversification, parfois plus contraintes que conquises.

Et pour le futur ?

La production de neige restera sans doute possible techniquement, mais avec des coûts de plus en plus élevés, voire prohibitifs, et des conflits d’usage pour l’eau. Changement climatique, mais aussi crise énergétique et hausse du coût des transports invitent à repenser la place du tourisme dans les modèles de développement de la montagne.

→ Impacts : économie, emploi, populations, ressources en eau, milieux naturels, conflits d’usage…



En quête d'air frais

Huit épisodes caniculaires en Isère entre 2004 et 2017, quatre en Savoie et Haute-Savoie : fonds de vallées et villes alpines subissent les vagues de chaleur en augmentation et leurs conséquences sanitaires. Dans le Vercors, en Belledonne ou en Chartreuse, il n’est alors pas rare de voir converger des citadins à la recherche d’un peu de fraîcheur et d’un air moins pollué, pour passer la journée ou la nuit… quitte à générer des problèmes de fréquentation dans certains endroits (stationnement anarchique, surfréquentation de secteurs sensibles…).